Leonard

On badigeonne d’abord le mur blanc d’un glacis avec une brosse pouce ou brosse à glacer en soies série 380RB (soies très longues) ou 67RL (soies effilées très pointues). On uniformise ensuite un peu avec un spalter en soies série 375PL. On fait le « nuagé » en appliquant les grosses masses de couleur avec une brosse pouce série 380RB ou 67RL. On « blaireaute » ensuite le « nuagé », c’est-à-dire qu’on balaie délicatement les masses de couleur à sec avec un balai blaireau série 382PL, pour les atténuer. Suivant le marbre désiré, on prend ensuite un chiqueteur à 2 ou 3 mèches, généralement en petit-gris, pour faire le « brèchage » ou « cailloutage », c’est-à-dire les veines les plus grosses et les plus sombres. Le plus généralement, la série 3643RO (2 mèches bout pointu), parfois 3643RD (2 mèches bout carré), mais aussi 3644RO ou RD (3 mèches sur manche plat), 3642RO ou RD (3 mèches sur manche rond) et 3645RD en blaireau doux. Chaque veine est « blaireautée » avec la série 382PL. On relie ensuite ces grosses veines sombres par des veines plus minces et plus claires tirées avec des brosses à marbrer, en soies et liées de fil d’inox, série 209FP. Pour certains marbres, on tire plusieurs veines à la fois avec un spalter à mèches en soies série 3760RO. On fait le « chiquetage », l’aspect « cailloutis », avec très peu de peinture sur un gros pinceau rond en petit-gris, donc très doux, dont on applique le bout carré à plat sur le mur, la série 362RD. Pour les petits cailloutis, on utilise les « rondins putois » série 329RB. On utilise ensuite des pinceaux de beaux-arts classiques pour accentuer les traits du faux-marbre et faire les détails. Séries 225FP, 580PL et UB, et 6702LC. Pinceaux pour le Faux marbre Marble imitations

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